C'est la science, madame Blin !
C'est M. Potier !
Elle s'appelle Mme Batho !
Écoutez un peu la présidente !
Vos anciens collègues apprécieront !
C'est un rappel aux résultats, c'est important !
Évidemment !
C'est affligeant !
Est-ce vraiment utile ?
Tu l'as déjà dit trois fois !
Soyez responsables !
Un peu de sérieux, on nous regarde !
Vous voulez mettre les anciens ministres dans la Constitution. Pourquoi pas Louis Le Pensec ?
Madame la présidente, réagissez !
Ce n'est pas un rappel au règlement ! C'est quel article, le nickel, dans le règlement ?
Madame la présidente, vous allez laisser faire cette obstruction ?
Ça fait largement deux minutes, non ?
Écoute un peu pour une fois !
Quel est le rapport avec le texte ?
Ah, gommette au carré !
Le nouveau jeu du RN, c'est de citer Jordan Bardella ! Avant, ils avaient des gommettes quand ils citaient Marine Le Pen !
C'est faux ! La délinquance est en baisse ! Les chiffres sont têtus, monsieur !
Je comprends votre préoccupation, madame Ranc, mais c'est le principe même d'une commission d'enquête : déterminer les responsabilités des acteurs, y compris parfois celle de l'État quand il n'a pas suffisamment agi. Une commission d'enquête n'est pas un tribunal ; nous ne sommes ni des juges ni des procureurs mais des législateurs. Nous devrons dégager des propositions pour faire changer les choses – sans doute en proposant un nouveau cadre juridique pour que les hommes et les femmes du milieu de la culture soient mieux protégés demain qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Les récentes révélations des actrices et de quelques acteurs ont provoqué une onde de choc dans la société et dans le milieu de la culture. Toutes et tous ont dénoncé la léthargie du monde du cinéma face aux multiples dérives qui ne cessent de se produire et, plus inquiétant, de se reproduire. Nous avons beau jeu de dénoncer l'omerta qui existe dans le monde du cinéma, mais nous y avons collectivement notre part de responsabilité. Nous n'avons pas su prendre la mesure des dénonciations faites, depuis des années, par de nombreuses personnalités du monde de la culture, dans le cinéma mais aussi dans la publicité, la mode ou encore la photographie. En 2016, ...
Mais non ! Relisez le texte !
La volonté d'aboutir à une CMP conclusive nous a conduits à laisser subsister une nouvelle fois dans le texte des dispositions inconstitutionnelles. À titre personnel, je considère, mais je crois que nous sommes nombreux à le penser ici, que cela ne grandit pas notre institution. À trop vouloir bien faire, nous avons instauré un dispositif inapplicable que le Conseil constitutionnel pourrait censurer. Je veux parler de l'article 5 bis qui crée un délit général d'outrage en ligne faisant l'objet d'une amende forfaitaire délictuelle. Si l'objectif semble louable, nous ne saurions nous satisfaire de la rédaction retenue en CMP. Elle laisse penser qu'une injure ...
Durant nos travaux préparatoires, j'avais manifesté mon étonnement face au sentiment de satisfaction exprimé par certains acteurs du numérique auditionnés en commission. À les entendre, l'espace numérique actuel, celui que nous et nos enfants consultons chaque jour, serait sain et sécurisé. Tous estiment avoir déjà déployé des outils de régulation et de contrôle suffisants pour protéger les utilisateurs. S'ils ont dans leur majorité consenti des efforts qu'il ne faut pas nier, on ne saurait se contenter de ces très petites avancées. Il importait donc que la puissance publique intervienne. C'est ce que ce projet de loi rendra possible, grâce à ...
Inutile de crier !
Continuez ! Je veux entendre la fin du discours.
Monsieur Lucas, soumettez une contribution écrite : c'est l'article 41-1 A du règlement de l'Assemblée nationale.
On arrive à la fin de l'introduction !
Monsieur Corbière, l'article 49-1 A du règlement permet de déposer une contribution écrite !
Il va prendre cher !
Cette remarque n'est pas sexiste ?
Exactement !
Exactement !
Madame Garrido, vous pouvez déposer une contribution écrite !
Oh ! Ce n'est pas possible !
Nos niches se terminent à dix-sept heures ! Et nos textes sont adoptés !
À un moment, il faut sévir !
Exactement !